2008年7月10日 星期四

外交部人才多,孔老师成功迫使萨老师见老佛爷。

Pékin menace Paris de représailles si Nicolas Sarkozy rencontre le dalaï-lama

LE MONDE 09.07.08 14h21 • Mis à jour le 09.07.08 14h21

http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2008/07/09/pekin-menace-paris-de-represailles-si-nicolas-sarkozy-rencontre-le-dalai-lama_1068043_3216.html#ens_id=1053187

Comme attendu depuis quelques jours, le président Nicolas Sarkozy a confirmé, mardi 8 juillet, sa participation à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Pékin, le 8 août, lors d'une rencontre avec son homologue chinois, Hu Jintao, au sommet du G8 au Japon.
Selon l'Elysée, l'entretien s'est "extrêmement bien passé" et "la relation franco-chinoise est à nouveau sur les rails du partenariat stratégique". De fortes tensions étaient apparues, en avril, entre les deux pays à la suite de l'intervention de l'armée chinoise contre des manifestations au Tibet et lors des perturbations survenues lors du passage, à Paris, de la flamme olympique.
Lors de ces retrouvailles, M. Sarkozy semble avoir atténué un certain nombre d'exigences formulées à l'encontre de la Chine sur le terrain des droits de l'homme et du dialogue sino-tibétain. Fixés comme condition à sa venue à la cérémonie d'ouverture des JO, les pourparlers entre le gouvernement chinois et les représentants du chef spirituel tibétain, le dalaï-lama, sont pourtant dans l'impasse.
De plus, la présidence française est restée silencieuse aux propos virulents de l'ambassadeur de Chine à Paris, M. Kong Quan, au sujet d'une possible rencontre entre M. Sarkozy et le dalaï-lama, en visite en France entre le 12 et le 22 août.
"Nous sommes convaincus que la rencontre entre M. Sarkozy et le dalaï-lama ne doit pas avoir lieu", a assuré, mardi 8 juillet, M. Kong. "Dès lors, a-t-il ajouté, que l'on reconnaît que le Tibet est une partie de la Chine, ce qui est le cas de la France, on ne doit pas recevoir ce moine politique, à l'activité séparatiste, adepte du double langage qui dirige un gouvernement en exil." Menaçant, le diplomate chinois a conclu en indiquant que si, d'aventure, un entretien était organisé, "il y aurait des conséquences graves sur le plan bilatéral" entre la France et la Chine, sans préciser leur nature.
La décision du chef de l'Etat de se rendre à Pékin, notamment en tant que président en exercice du Conseil européen, a suscité de vives critiques au sein du Parlement à Strasbourg. Les groupes des Verts et des Libéraux ont appelé, mardi, M. Sarkozy à ne pas se rendre à Pékin.
L'Elysée a rappelé que "le chef de l'Etat a consulté à ce sujet l'ensemble de ses homologues européens". La chancelière allemande, Angela Merkel, a confirmé, pour sa part, qu'elle n'assisterait pas aux cérémonies d'ouverture, sans que cela ne suscite de réactions chinoises.

"ENGAGEMENTS ABANDONNÉS"

Le président du groupe socialiste à l'Assemblée, Jean-Marc Ayrault, a appelé M. Sarkozy au boycott des JO "au nom de tous ceux qui luttent pour la liberté et les droits de l'homme". Le secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF), Robert Ménard, lui a reproché d'"abandonner ses propres engagements".
Enfin, à Paris, mardi, alors que l'ambassadeur de Chine soulignait l'excellence des moyens mis à la disposition du public et des médias aux Jeux, les organisations Human Rights Watch (HWR) et Amnesty International attiraient l'attention sur le fossé entre les promesses du gouvernement chinois et la réalité. HWR insistait notamment sur les risques encourus par les Chinois qui seraient au contact des étrangers au cours des olympiades.
HWR a donc édité un guide "à l'usage des journalistes se rendant en Chine pour les Jeux". Entre autres conseils : protéger ses interlocuteurs chinois, ne pas laisser traîner d'information permettant d'identifier ses sources. Minky Worden, directrice médias de HRW, demande de prendre toutes les précautions pour éviter les représailles. "A la fin des Jeux, vous partirez, n'oubliez pas qu'ils resteront", dit-elle.

Marine Casalis et Jacques Follorou






Les tensions entre Paris et Pékin ravivées par les propos de l'ambassadeur chinois

LEMONDE.FR avec AFP 09.07.08 18h02 • Mis à jour le 09.07.08 21h01

http://www.lemonde.fr/politique/article/2008/07/09/le-quai-d-orsay-convoque-l-ambassadeur-de-chine-apres-ses-propos-sur-le-tibet_1068300_823448.html#ens_id=1053187

Malgré la rencontre entre Nicolas Sarkozy et le président chinois, Hu Jintao, mardi, et la confirmation que le chef de l'Etat français participerait à la cérémonie d'ouverture des JO, les différends entre Paris et Pékin restent vifs. En cause, les propos tenus par l'ambassadeur de Chine à Paris, M. Kong Quan, qui mettait en garde contre "les conséquences graves" d'une éventuelle rencontre entre M. Sarkozy et le dalaï-lama, en visite en France du 12 au 22 août en tant que chef temporel et spirituel du bouddhisme tibétain.

SUR LE MÊME SUJET

Convoqué mercredi 9 juillet par le Quai d'Orsay pour qu'il s'explique sur ces déclarations, le diplomate chinois a réaffirmé qu'il était "fermement contre ce genre de rencontre". "Il ne faut pas s'ingérer dans les affaires intérieures d'un pays, en l'occurrence du mien. Le Tibet c'est une affaire purement chinoise et le dalaï-lama c'est quelqu'un qui a une double face et un double langage", a-t-il dit à l'issue d'une réunion avec Bernard Kouchner. "Nous nous opposons à ce que les chefs d'Etat le reçoivent à l'étranger, ce qui pourrait très bien être considéré comme une sorte de soutien", a-t-il déclaré.
M. Kong Quan, qui n'a pas repris la formulation de "conséquences graves", a assuré que l'entretien avec le chef de la diplomatie française ne s'était pas résumé au seul sujet du dalaï-lama. "Je pense qu'il est satisfait", a-t-il assuré à propos de Bernard Kouchner. Celui-ci a pourtant été sévère, affirmant que Paris "déterminait son attitude en toute indépendance" et rejetait les pressions "d'où qu'elles viennent", selon un porte-parole.
Le Quai d'Orsay a ajouté que la présence de Nicolas Sarkozy lors de l'inauguration des JO n'était aucunement remise en cause par cet incident diplomatique. "Le président de la République française est le bienvenu à Pékin (...), il y est invité sans conditionnalité", a assuré un porte-parole.






RFI:法国外长库什乃尔召见中国驻法大使孔泉,

强调法国有权决定是否会见老佛爷。


发表日期 09/07/2008 更新日期 09/07/2008 22:31 TU

在中国方面要求法国拒绝会见佛爷后,周三,法国外长库什耐尔周召见了中国驻法大使孔泉,法国回绝了来自中国方面的压力,法国外交部发言人指出,中国大使要求法国方面解释法国方面的声明为什么不符合中法两国元首在八国峰会期间达成的共识。法国外长指出法国有权决定自己应该做什么,法国不会屈服于压力的。法国外交部发言人指出,孔泉又表示,中国无条件欢迎萨科齐前来北京参加北京奥运会开幕式。但是,孔泉在会晤库什耐尔后,从汽车上下来对在场的记者说,中国坚决反对法国总统会晤东躲宗教领袖佛爷。但孔泉没有继续使用,此举将会产生严重后果的词语。
另据报道,法国前总理拉法兰周三指出,我认为会见佛爷不应该由法国总统萨科齐来完成。应该由其他人来会晤佛爷。他说,我期待,我的国家元首应该像一个元首的样子,而不是一个协会的主席。






BBC:法外长就东躲问题争执召见中国大使

2008年07月09日 格林尼治标准时间20:43北京时间 04:43发表

法国外交部长库什内星期三(7月9日)召见中国驻法国大使孔泉,要求他就警告法国总统萨尔科奇不要会见老佛爷的言论做出解释。

孔泉此前发表谈话说,如果法国总统萨尔科奇在8月份老佛爷访问法国时会见老佛爷,将会产生"严重的后果"。法国媒体星期三广泛报道了孔泉的这段谈话。
孔泉发出的威胁令法国官员感到愤怒。库什内对记者们说,他召见了孔泉,要求他对此做出解释。
库什内说,"我们对中国大使的声明感到非常惊讶,并且要求他来见我,解释他的在法国看来很难接受的立场。"
孔泉在会见库什内之后对记者们说,他和库什内谈了很多问题,相信已经能够让库什内满意。
他还说,一个国家不应该干涉另一个国家的内部事务,而东躲问题完全是中国自己的事情。
就在法国媒体广泛报道中国大使孔泉警告法国总统萨尔科奇不要会见老佛爷消息的同时,萨尔科奇最终宣布将会前往北京出席奥运会的开幕式。
萨尔科奇此前曾经表示,他是否出席奥运开幕式,取决于中国和老佛爷会谈的进展。这让中国感到愤怒。
法国外交部现在表示,中国驻法国大使孔泉告诉法国外交部长库什内,萨尔科奇在北京将受到欢迎,对他的邀请没有任何附加条件。

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