两农民盗尸配阴婚 年轻女尸最高可卖7万元
2007年1月,河南伊川县彭婆镇派出所接到报案,该镇村民10年前病故母亲的尸骨被盗,经查是伊川县两位农民铤而走险盗尸配阴婚,在山西,一具年轻的女尸最高可卖7万元。
大河网报导,伊川县两位农民在利益的驱动下,铤而走险掘墓盗窃死者尸骨,二人终因盗窃尸体罪分别获刑一年零六个月和拘役六个月。此案折射出农村配“阴婚” 现象并没彻底消失。而山西、陕西、河北、山东部分地区配“阴婚”陋习也阴魂不散。在山西,一具年轻的女尸最高可卖7万元。在利益驱动下,一些人专门从事女尸交易,一些人则挖坟掘墓,有的人甚至为此杀害别人。
有关专家称,配“阴婚”陋习从逐渐消失到重新抬头,是对整个社会的一个提醒。2007年1月4日上午,伊川县彭婆镇派出所民警胡普杰接到了一个与众不同的报案。报案人叫王怀仁,是该镇槐庄村人,他10年前病故的母亲的尸骨被人偷了。2006年12月20日上午,王怀仁去村后坡锄地路过母亲的坟墓时,他吃惊地发现,母亲的坟墓被扒了一个洞,外边用玉米秆掩盖着,棺材里的尸骨不翼而飞,王怀仁既悲伤又气愤。
王怀仁向派出所提供了一条重要线索——本村的杜先民和张善普有作案嫌疑。杜先民和张善普被抓后,二人对盗窃尸骨事实供认不讳。2006年10月初,有人找杜先民联系买尸骨配“阴婚”的事。39岁的杜先民和52岁的张善普平时关系不错,杜先民对张善普说,现在有人要买一具女尸骨配“阴婚”,出价3000元,事成后,2006年俩人一人一半。二人一拍即合。
2006年10月10日晚上,他们二人按照事先踩好的点来到村后沟的一座墓前,这座墓正是王怀仁母亲的墓。二人用工具将墓扒开一个洞,然后撬开棺材,将尸骨装进编织袋,然后藏在本村李新民闲弃的老房子里。第二天,一位村民看到后以为是半袋红薯,就背回家里。他打开一看是尸骨,吓得毛骨悚然,跌跌撞撞地又背回了原地。李新民知道后,认为这可能是盗墓贼暂时放在这里,就在旁边守候。第二天晚上,他抓到了来取尸骨的杜先民。
杜先民见事情败露,承认这尸骨是他和张善普放在这里的,并苦苦哀求李新民不要声张。最后,李新民让他们赶紧把尸骨拿走。二人又将尸骨藏到村外一个废弃的墓坑里。几天后,杜先民联系上了买主,以1000元成交。他们还供述了其他两起盗窃尸骨案。在盗窃王怀仁母亲尸骨的第二天晚上,他们又将附近村子的一个墓打开,因为棺材里放的是骨灰盒,他们只好放弃。
案件侦破后,消息传遍彭婆镇,当地人对盗尸者痛加指责。这是一起新型案件,如何对二人定罪量刑呢?2007年1月7日,杜先民和张善普因涉嫌盗窃尸体罪被伊川县公安局刑拘。2月8日,伊川县人民检察院作出不批准逮捕决定,要求公安机关补充侦查。第二天,二人被释放。《不批准逮捕决定书》中说,《刑法》 302条规定的盗窃尸体罪是指“采用秘密窃取的方法非法占有尸体”。尸体已经腐烂成为尸骨,不能认为是本罪所指的尸体。而杜先民和张善普盗窃的是尸骨,按照“法无明文规定不为罪,法无明文规定不处罚”的罪刑法定原则,不能认定二人的行为构成犯罪。
杜先民和张善普被无罪释放后,在当地引起轩然大波,受害者家属也不能接受。公安机关对此提出异议,他们认为,如果仅将《刑法》规定的尸体范围确定为人死后腐烂以前的躯体,而不打击盗窃尸骨、骨灰的行为,不但伤害了死者亲属的感情,也背离了立法的本意。因此,应将尸骨、骨灰等物列入尸体的范围。2007年4 月12日,伊川县人民检察院撤销了对二人的不批捕决定。4月29日,二人被刑拘。5月9日,伊川县人民检察院以涉嫌盗窃尸体罪将二人批捕。伊川县人民检察院提起公诉后,伊川县人民法院不公开审理此案。
检方指控,被告人杜先民和张善普盗窃尸骨,损害了死者的尊严,伤害了死者亲属的感情,在当地造成了极坏影响。伊川县人民法院审理后认为,公诉机关的指控成立,予以支持。一审判决杜先民有期徒刑一年零六个月,判处张善普拘役六个月。今年7月31日,彭婆镇高皇村72岁的刘万有老人告诉记者,在当地,“阴婚” 又称为鬼婚,指没有成婚的男性去世后,由家人为其寻找一位女性尸体合葬在一起,让死去的亲人在阴间不感觉孤单,能够像活着的人一样成双成对地过日子。
当地不少村民认为,人活着的时候没有成家是一大遗憾,所以死后在阴间就应该得到“补偿”,这也是对已故亲人的一种孝敬或怀念。这个早该被扫进历史垃圾堆的陋习,是如何死灰复燃的呢?伊川县水寨乡政府的一位干部说,近年来,随着农村生活条件的改善,“阴婚”又出现了死灰复燃的迹象,一些人还互相攀比,而且出现了一些专门为死者“说亲”的媒人。他说,清明节前夕,一些人家忙着为死去的未婚人联姻。当地就出现了专门偷尸骨卖钱的人。据说一副骨架能卖数千元。
杜先民和张善普不惜铤而走险,就是因为有市场和受利益驱动。2005年的一天,杜先民到镇上买东西,一个店铺的老板告诉他,如果有女尸骨给他联系。还有一次,杜先民和张善普二人参加朋友父亲的葬礼,朋友说,他的伯父去世几年了,生前未娶,想花点钱为伯父配“阴婚”。因为这位朋友仅出800元,这次交易没谈成。其实,他们二人充当的是“二传手”,一具女尸,通过中间人的层层转手,到买主手中时,价钱就是四五千元或者更多。
据记者调查,在当地配“阴婚”有两种途径:一种是男女死者双方家属同意后,按照一定的礼仪举行配婚合葬;一种是通过中介人,买来女性尸骨,然后偷偷地合葬。至于尸骨的来历,买主不管不问。5年前,彭婆镇槐庄村一家姓翟的15岁的儿子因病去世,为死去的儿子配“阴婚”成了这家人的一块心病。说来也巧,两年后,邻村一位14岁的姑娘被火车撞死。于是,姓翟的拿着礼金多次到女方父母家说和,死者家人终于同意,姓翟的按照当地习俗像模像样地为儿子举行配婚合葬。
在采访中,伊川县民政局的一位工作人员说,如果双方的家属同意,并且严格遵守了国家殡葬改革的相关规定,只是自愿将火化后的两个死者合葬在一起,就不能视为违法,只能宣传引导。配“阴婚”习俗在我省洛阳、安阳和鹤壁等地区有抬头之势,在河北、山东、山西、陕西等地也死灰复燃。在山西临汾,为配“阴婚”应运而生的“鬼媒人”几乎成了正当职业。女尸如果年轻漂亮,由双方家人出面,女方家人甚至可以拿到7万元的礼钱。
有媒体对陕西延川县和山西省隰县两地“行情”做了对比。在陕西延川,“新鲜”女尸在2万元左右,在山西隰县则可以卖到4万元甚至更高。大龄女尸价格在延川县是万元左右,隰县则在1.2万元左右。如果是终身未嫁的老人,延川是5000元左右,比隰县高出2000元左右。在这种利益的驱动下,从坟墓中偷盗尸体的案例屡见不鲜。2005年3月28日,西安火车站派出所执勤民警在村民杨锦玉携带的尼龙袋中发现6副完整的女性尸骨。原来家住陕西西乡县的杨锦玉,想赶在清明节前将尸骨运往山西卖掉发一笔横财。
无独有偶,2006年12月以来,山西芮城县7个乡镇的十余具年轻女性尸体相继被盗。据犯罪嫌疑人薛某交代,他通常与买家联系好后,便叫上同伙扒开墓穴盗尸,每具尸体可卖两三万元,最高的可卖到四五万元。更令人震惊的是,有的人为了配“阴婚”还设局杀人。从2006年10月到12月,陕西省延川县的杨东艳伙同他人先后杀死一位智障女子和一位坐台小姐,将尸体销售到山西配“阴婚”。
更为凶残的当数河北邯郸临漳农民宋天堂,为卖尸配“阴婚”,从2006年底至案发,惨无人道地杀害了河南安阳、林州和河北等地的6名妇女。据媒体报道,近几年每到清明节,山西垣曲县农村有的人家就在忙着为死去的人联姻,有认亲、订婚、送彩礼彩金等程序。加上设宴请客,整个操办下来多则花费数万元,少则也得五六千元。这股“邪风”给不少农民带来了很大的负担。
2008年8月5日 星期二
恼晕年大国崛起小民掘墓,喜见国粹复兴柳梦梅再世
Au Xinjiang, témoignages et questions sur l'attentat de Kashgar
LE MONDE 05.08.08 10h43 • Mis à jour le 05.08.08 10h47
AFP/PETER PARKS
A Kashgar, beaucoup ont à peine entendu parler de l'attaque du 4 août. L'événement ne fait pas les gros titres à Urumqi comme dans le reste de la Chine.
[不为别的,我喜欢法新社这张照片。]
http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2008/08/05/au-xinjiang-temoignages-et-questions-sur-l-attentat-de-kashgar_1080261_3216.html#ens_id=1077533
KASHGAR (province du Xinjiang), ENVOYE SPECIAL
Une toile tendue sur l'entrée d'un hôtel miteux, quelques morceaux de carrelage du trottoir arraché, l'endroit où eut lieu, lundi 4 août, une attaque contre un groupe de policiers qui faisaient leur jogging, en plein centre de Kashgar, dans la province du Xinjiang, ne laisse rien voir du carnage qui s'y est déroulé : pas de cordon sanitaire, ni de couronnes de fleurs, pas même de policiers. On les aperçoit à peine dans des voitures qui patrouillent le quartier.
Un Chinois Han qui tient l'estaminet situé sur le trottoir où périrent les 16 policiers n'a rien vu, il était trop tôt quand l'attaque a eu lieu, il a juste constaté en arrivant qu'un arbre avait disparu. A l'hôtel Bangchen, situé juste en face, les groupes de touristes ou hommes d'affaires chinois continuent d'arriver comme si de rien n'était.
Un touriste polonais qui logeait la veille dans l'hôtel, cité par l'Agence France-Presse, a vu de sa chambre une partie de la scène : deux hommes auraient bien dirigé leur camion sur le groupe, lançant des explosifs, puis sortant du véhicule pour attaquer les policiers en train de courir, avec ce qui ressemblait à des machettes. Il y avait du sang partout, une demi-douzaine d'hommes à terre. Les deux attaquants, a signalé le témoin polonais, mais aussi un autre client chinois de l'hôtel, portaient des uniformes de policiers.
DES CONTRÔLES PERPÉTUELS
A Kashgar, beaucoup ont à peine entendu parler de l'attaque – et n'ont rarement plus d'informations que celles, lapidaires, diffusées dans les médias officiels. L'événement, c'est peu dire, ne fait pas les gros titres à Urumqi comme dans le reste de la Chine.
Un Ouïgour qui travaille pour un média de Kashgar est au courant car il a dû revenir d'urgence d'Urumqi où il prenait des jours de congés. Il est fonctionnaire, et on le réquisitionne.
La période des Jeux olympiques, dit-il, a aggravé les tensions au Xinjiang. Même lui, pourtant fonctionnaire, n'hésite pas à dénoncer les contrôles d'identité perpétuels dans la rue et à domicile, les restrictions qui s'appliquent aux déplacements : "On ne nous permet pas d'aller à Pékin", dit-il. Quand à sortir de Chine, c'est pire : "Vous n'avez pas le droit de garder votre passeport chez vous." Il reste entre les mains de la police.
Les autorités chinoises n'ont pas donné de détails sur l'identité des assaillants, affirmant seulement qu'ils étaient ouïgours.
Seul le China Daily citait, mardi, un spécialiste chinois du terrorisme qui voyait dans l'attaque la main du Mouvement islamique du Turkestan (ETIM) – peu actif, mais qui a l'avantage d'être connu à l'étranger, Pékin l'ayant fait inscrire sur la liste des Nations unies des organisations terroristes en 2001 pour ses liens présumés avec Al-Qaida : "Les actions de ce type sont typiques des années 1990, vous aviez de jeunes militants radicalisés qui profitaient d'un événement lambda pour tenter de faire parler du problème ouïgour en réalisant un coup d'éclat – sanglant cette fois. On n'est pas dans une logique de guérilla, impossible vu le contrôle actuel, mais simplement dans une logique de 'faire un coup'." Difficile de savoir s'il s'agit de membres d'une cellule locale de l'ETIM, ou de membres de réseaux nationalistes radicalisés.
"L'usage de grenades implique leur fabrication si elles sont artisanales, leur vol ou bien leur achat, il peut y avoir un réseau derrière – sans que l'on puisse non plus exclure le cas de quelques jeunes ayant décidé d'agir seuls", analyse Rémy Castets, spécialiste du Xinjiang au Centre d'études et de recherches internationales.
Brice Pedroletti
BBC:日记者辛姜被殴 东京将强烈抗议
2008年08月05日 格林尼治标准时间06:54北京时间 14:54发表
一名日本政府高级官员说,东京计划就指称的中国警察殴打两名报道周一喀什暴力事件的日本记者一事向北京提出强烈抗议。
据日本媒体界发言人说,这两名记者——一名是东京新闻的摄影记者,另一名是日本电视台记者——是周一(8月4日)在喀什发生暴力事件的地点进行报道时被警方逮捕的。
发言人还说,这两名日本记者被带到一个警察局后遭到殴打,两小时后获释。二人伤势均不严重。
日本政府的一名高级官员说,日本驻华大使馆正在搜集有关信息,随后将向中国提出强烈抗议。
日本电视台发表的一项声明说,一个严格依照正确程序进行报道的记者成为暴力行动的受害者是一件令人感到极为遗憾的事情。
与此同时,中国警方进一步加强了对喀什地区的控制。
周二早上,发生暴力事件地点对面的一家酒店的客人被告知,酒店已经遵照警方要求关闭了互联网。
警察进入一名法新社摄影记者的房间,强迫他删除了在出事地点拍摄的照片。便衣警察跟踪外国记者在喀什各处的活动。
NYTimes: the legacy of the Beijing Olympics will be a high-tech police state
附多维混乱“编译报道”。
中评社引用了纽约时报这篇报道:
“美国《纽约时报》4日刊文分析说,周一发生在喀什的袭击事件是近年来针对中国安全部队的最为严重的一次袭击事件。《纽约时报》称,自从1972年德国慕尼黑奥运会发生恐怖事件后,恐怖主义的幽灵就降落到了随后的每一届奥运会之上。不过,反恐专家说,北京采取的广泛和全面的安保措施足以挫败对北京实施的任何恐怖袭击。”(http://gb.chinareviewnews.com/doc/1007/1/1/8/100711851.html?coluid=24&kindid=0&docid=100711851&mdate=0805140803)
我朝大小黄色媒体引用“外电”都手法多可照此成例。
16 Killed in Attack on Western China Police Station
http://www.nytimes.com/2008/08/04/sports/olympics/05china.html?pagewanted=1&_r=1&adxnnlx=1217926874-K6dAVMJ2S%20S8YNdb9TCHfw
By EDWARD WONG and KEITH BRADSHER
Published: August 4, 2008
BEIJING — Chinese officials have thrown an almost smothering blanket of security across this capital of 17 million in preparation for the start of the Olympic Games on Friday. Above all else, Chinese leaders say, these Olympics will be “safe.”
They warn that terrorism is a constant threat, particularly from Muslim separatist groups in the Xinjiang region of western China. On Monday morning, Xinhua, the state news agency, reported what appeared to be the deadliest assault against Chinese security forces in recent memory: 16 policemen were killed and 16 others injured when attackers threw two grenades into a police station in the desert oasis town of Kashgar, in the far west, after driving a truck into the station at 8 a.m. Two men were arrested.
Even before that raid, Chinese officials had transformed Beijing into a giant fortress. Surface-to-air missiles take aim at the sky above the Olympic stadiums here. Surveillance cameras mounted on light poles scan sidewalks. Police officers search thousands of cars and trucks entering the city.
Even civilians have been called on to strengthen the motherland: Tens of thousands of middle-age and elderly residents wearing red armbands, reminiscent of the zealous Red Guard youth from decades ago, now patrol neighborhoods looking for even a slightly suspicious act or person.
But human rights advocates accuse the Chinese government of using the pretext of terrorism to silence dissent and clamp down on ethnic minority groups that chafe at rule by ethnic Han Chinese, who dominate the Communist Party leadership. Some security experts say many of the surveillance measures will probably stay in place after the Games, to bolster the reach of the authorities.
To hear Chinese officials tell it, the threats come from a dizzying array of malcontents: groups advocating independence in the western autonomous regions of Xinjiang and Tibet, followers of the banned Falun Gong spiritual movement, Al Qaeda, and unstable individuals.
“I believe that Beijing’s Olympics are now facing real threats from terrorist attacks,” said Li Wei, a counterterrorism expert at the China Institutes of Contemporary International Relations, a research organization that advises the government.
“I think the Olympics are the most important international sports event in four years,” he said, “and it’s the biggest focus of the international media in four years, so this might draw some attention from terrorist groups.”
The specter of terrorism has fallen over every Olympics since the 1972 Summer Games in Munich, when 11 Israeli athletes and coaches were killed by a Palestinian group.
Experts on terrorism say the extensive preparations are among the most comprehensive of any Games and may be enough to discourage any attacks in the capital. But China still faces a risk of terrorist attacks elsewhere during the Games, particularly after the raid on Monday and a recent series of bus bombings outside Beijing.
The authorities in Beijing are preventing some people from the provinces from entering the city during the Olympics and have slowed or halted the issuing of visas to certain foreigners. All this could dampen attendance at the Games.
Terrorism experts inside and outside China say the biggest threat to this Olympics comes from violent separatists from Xinjiang, a region historically dominated by the Uighurs, a Muslim Turkic group, but now governed by Han Chinese.
In the first half of 2008, 82 people were arrested in Xinjiang in connection with terrorist plots aimed at the Olympics, the police say.
Chinese officials say the greatest risk of an attack comes from a shadowy group called the East Turkestan Islamic Movement, or ETIM, which promotes independence for the region’s Uighurs. The State Department listed the group as a terrorist organization in 2002. Scholars of Xinjiang debate the potency and makeup of the group, and some question whether such a group even exists.
Some outside experts say the organization is fairly small and includes a group called the Turkestan Islamic Party, which released a video on July 23 showing a masked man identified as Commander Seyfullah claiming responsibility for recent bus explosions in Kunming and Shanghai that killed five people and wounded at least 26.
Mr. Li and Chinese officials say the explosions were the acts of disgruntled individuals and not terrorist attacks, though several outside terrorism experts suspect the East Turkestan Islamic Movement was involved.
Steve Vickers, a longtime head of Hong Kong criminal intelligence who is now the chief executive of International Risk, an Asian security consulting firm, said “the threat remains moderate but slightly elevated because of the Olympics.”
Although he is one of the experts who say the greatest threat comes from ETIM or offshoots of the group, he said that “the Chinese have been on these people a long time” and have contained them well.
Rohan Gunaratna, head of the International Center for Political Violence and Terrorism Research at Nanyang Technological University in Singapore, said an ETIM attack outside Beijing was likely. Such attacks could be expected to spread fear and disrupt the Olympics.
Mr. Gunaratna estimated that the group has about 40 members based in the mountainous tribal areas of Pakistan who intend to carry out operations. Uighurs trained in Afghanistan before the American invasion in 2001, though their ties with ETIM or other groups are unclear.
ETIM now survives in Pakistan under the protection of Al Qaeda and the Pakistani Taliban, and it has in recent years adopted the ideology of global jihad espoused by Al Qaeda, Mr. Gunaratna said.
He added that China lacked an understanding of these groups and that harsh tactics adopted against the Uighurs would turn more Uighurs into radicals.
Chinese officials are warning of at least one other group fomenting unrest among the Uighur. Xinhua has reported that an international Sunni group called Hizb ut-Tahrir, or Party of Liberation, whose goal is to re-establish an Islamic empire across Asia, was responsible for organizing protests in late March in the western city of Khotan that involved hundreds of people.
The new security measures in Beijing include increasing scrutiny in places where Muslims gather. In late July, after the bombings in Kunming, police officers were seen sitting across from a mosque in the Russian quarter of Beijing. The owner of the Xinjiang Kashgar Restaurant near the main Olympic venue said he shut down Tuesday after repeated visits from officials who cited health concerns. He said several other Muslim restaurants nearby had received similar visits. The owner, a Uighur, spoke on the condition of anonymity for fear that he would be further harassed by the authorities.
Not only Uighurs are being singled out. A British woman of Tibetan ethnicity who was living in Beijing, Dechen Pemba, said she had been taken to the airport last month and deported without warning or reason.
In Xinjiang, an extra layer of security screening has been added to 13 airports, according to Xinhua. Certain liquids, including alcohol, are banned from trains in Xinjiang, and a security inspector has been put on board each of the 4,000 buses in Urumqi, the region’s capital.
Here in Beijing, the city is edging toward war footing. More than 34,000 military personnel and 74 airplanes, 47 helicopters and 33 navy ships have been deployed, said Col. Tian Yixiang, director of the military affairs department in the Olympic security command center.
Xinhua reported on Thursday that the government would put up to 6,000 security people on Beijing’s 18,000 buses during the Olympics, and another 30,000 at bus stops and terminals.
The Chinese government has also been installing tens of thousands of surveillance cameras on lamp poles and in Internet cafes and bars.
Critics of the measure say the cameras can be used not only to track potential terrorists, but also anyone who opposes the nation’s one-party rule. Western companies like I.B.M., General Electric, Honeywell and United Technologies have been shipping their latest computer tools to automatically analyze video images from thousands of cameras and alert computer operators to patterns that might indicate a threat.
The Security Industry Association, a Washington-based trade group for security companies around the world, said in a study last year that from 2001, when Beijing was awarded the Olympics, China spent as much as $6.5 billion on security in the Beijing area alone. The bulk of the spending is for extensive video monitoring systems that will stay in place after the Games.
“The surveillance system deployed by China for the Olympics, which includes key pieces of Western technology, is the most comprehensive and sophisticated surveillance system ever,” said James C. Mulvenon of the Center for Intelligence Research and Analysis in Washington, a private group that does classified work for the American government. “Properly used, it will definitely increase security at the Olympics, and Western companies will have contributed to that security.”
Largely separate from the Olympics, China is moving to install video monitoring systems in its 600 largest cities, and some, from Shenzhen in southeastern China to Lhasa, Tibet, are already far along.
Dr. Mulvenon said the large volume of sales from foreign companies raised the risk that Western equipment would be used to spy on Chinese dissidents after the Olympic athletes and spectators have gone home.
“The longer-term implications are less positive,” he said. “Whereas the legacy of previous Olympics was sports stadiums, the legacy of the Beijing Olympics will be a high-tech police state.”
Edward Wong reported from Beijing and Keith Bradsher from Hong Kong. Jake Hooker, Huang Yuanxi and Jessie Jiang contributed research.
特稿:北京恼晕遗产--高科技警察国家
DWNEWS.COM-- 2008年8月5日15:51:24(京港台时间) --多维新闻网
多维社记者林桂明编译报导/为了即将开始的恼晕会,中国警方在有1700万人口的首都北京布下了地毯式的安全检查网。中国领导人说,保证恼晕会安全,将是高于一切的任务。
中国官员警告说,恐怖主义将是一种持续不断的威胁,特别是来自中国西部辛姜地区的穆斯林分离主义团体的威胁。4日上午,官方的新华社报道,中国的安全部队受到了一次几乎是历来最致命的攻击:16名武装警察死亡,还有16人受伤。在遥远的西部,沙漠绿洲城镇喀什,攻击者在早上8时驾驶一辆货车冲入一座武警驻 地,投掷两枚手榴弹。警方拘捕了两名男子。消息传出来后,西方几乎所有的新闻媒体都以最快的速度对该事件,以及事件的背景及其影响作出了报导。
纽约时报记者爱德华王(Edward Wong)和布莱德什(Keith Bradsher)报导说,事实上,在这次袭击发生之前,中国警方已将北京变成了一个巨大的堡垒。
地对空导弹瞄准着恼晕场馆上空;监视摄像头装在人行道的灯杆上;警务人员在检查成千上万进入北京城的小汽车和卡车。
甚至老百姓都被动员起来保卫祖国安全:数以万计的中老年居民戴着红色臂章,使人想起了几十年前狂热的红卫兵,不过他们现在是巡逻在街道上,注意任何可疑人或行为的蛛丝马迹。
反恐怖主义专家说,这种广泛和严密的安全工作几乎是历来的恼晕会中最全面的安全戒备,可能足以阻止对这个城市的各种攻击。不过他们说,在运动会期间,中国的其他地方仍然面临着危险的攻击,特别是经过近期北京以外的地方发生了一系列的巴士爆炸事件之后,更能证明如此。
中国官员指出,威胁来自一系列对政府不满的势力,这些势力可以排列成令人目眩一长列,包括:主张独立于中国的姜独组织、躲独组织、被取缔的Flag精神运动及其信徒,基地组织和其他不满政府的个人。
“我相信,北京恼晕会现在面临的真正威胁来自恐怖袭击事件,”李伟说,他是充当政府智囊半官方研究组织---中国现代国际关系研究院反恐研究中心的主任。他说:“我想,恼晕会是四年一次的最重要的国际体育盛事,也是四年中国际媒体最关注的一个焦点,因此,这可能会吸引恐怖的一些注意力。”
自从1972年慕尼黑夏季恼晕会以来,每一届恼晕会都有恐怖主义的幽灵降临。在1972年的那届恼晕会,有11名以色列的运动员和教练员被一个巴勒斯坦武装团体杀害。
但是,人权团体却指责中国政府利用反恐怖主义为借口,不让异议人士说话,对不满汉族统治的少数族裔团体进行打击,在中国,汉族主导了共产党的领导地位。一些安全专家说,很多的监恐措施,可能会在恼晕后,仍然留在原地,以便当局加强监控工作。
中国和国际的反恐专家说,恼晕会的最大威胁来自辛姜的暴力分离主义者,辛姜也是一个在历史上由穆斯林突厥语系威吾尔人占主导地位的地区,但是现在由中国的汉人统治。
警方说,在今年上半年,在辛姜有82人被捕,他们涉嫌在北京恼晕会上制造恐怖事件。今年3月,当局说,一名19岁的威吾尔族女子试图劫持或炸毁一架飞往北京的飞机。
中国官员说,最大的风险是攻击来自一个地下活动的组织,它称为东火鸡斯坦伊斯兰运动,或称“东伊运”,他们追求威吾尔人的独立。美国国务院在2002年将该组织列为恐怖组织。
纽约时报的报导还说,研究辛姜问题的一些学者对这个组织的能量和它的存在有不同看法,甚至质疑其是否真的存在。而中国政府官员也几乎从来没有公开提供证据来证实“东伊运”的存在。
外界一些专家说,该组织规模相当小,包括了一个所谓的“东土伊斯兰党”,这个党7月23日发表的一个视频显示,一名蒙面男子自称为指挥官塞伊富拉的声称对最近的昆明和上海巴士爆炸案负责,这两起事件造成5人死亡和至少26人受伤。
李伟和中国官员说,昆明和上海的爆炸案是心怀不满的个人的行为,而不是恐怖袭击,虽然有境外的反恐专家怀疑,东火鸡斯坦伊斯兰运动参与了事件。
史蒂夫维克斯(Steve Vickers),曾长期主管香港刑事情报,现在是一家名为“国际风险”(International Risk)的亚洲安全咨询公司首席执行长,他认为:“(恐怖主义的)威胁仍然是中等程度的,但因为恼晕会而稍为升高。”
虽然他也认为最大威胁来自东伊运或该组织的分支,但是他说:“中国人在那里与这些人相处已经很久了”,并对他们很好。
纽约时报的报导说,反恐专家古纳拉特纳(Rohan Gunaratna),是在新加坡南洋理工大学的政治暴力和恐怖主义研究所国际中心负责人,他也认为东伊运是最大威胁。“在恼晕会期间,我相信他们很难攻击北京恼晕会,”他说,“他们可能将攻击北京以外的地方。”可以预期,甚至攻击首都以外的地区也可能散布恐惧和破坏恼晕会。
古纳拉特纳博士估计,总部设在巴基斯坦的山区部落地区的这个组织有大约40个成员,他们在准备展开行动。这些威吾尔人在2001年美国入侵阿富汗之前,受 过训练。虽然他们与恐怖集团的联系还是不很清楚。东伊运,现在在巴基斯坦是在基地组织和塔利班的保护下生存,并且在最近几年中,接受了基地组织所主张的全 球圣战的意识形态,古纳拉特纳说。
古纳拉特纳还补充说,中国对这些组织缺乏真正了解,以及对威吾尔人采取了生硬的政策,将会更多地把威吾尔人推向激进派。
实际上,“支持东伊运的威吾尔人,占的百分比是非常,非常小的,”他说,“少于百分之一。正因为这样,不要走强硬路线才是重要的,因为那样做,只会激化主流社会人群的对抗意识。”
英国电讯报记者彼得福斯特(Peter Foster)和理查德斯宾塞(Richard Spencer)的报导说,此前,一些流亡团体,如世界威吾尔代表大会,曾指责中国当局夸大和制造恐怖威胁的理由,在该地区不分青红皂白地逮捕和镇压维族人。
当地时间3日晚,该组织驻欧洲的代表,世界威吾尔代表大会发言人迪里夏提(Dilxat Raxit),在电话中证实了该地区发生的这一事件。他说,世界威吾尔代表大会反对暴力,但他指责是中国的挑衅导致了这种暴力反应。
“我们不希望看到这样的事件,我们也不希望在出现这样的事件,”迪里夏提告诉每日电讯报说,“但我们不能防止北京有系统地镇压威吾尔族人,我们也没有能力控制像这种的一种行为。中国当局的政策和行为迫使威吾尔人倾向采取军事行动和攻击的道路。”
一威吾尔族恐怖集团,东火鸡斯坦伊斯兰运动(东伊运),这可能是一样的尖端,是被告双方,美国和中国的联系与基地组织。它的号码是未知的,这是在同一时间被认为已经瓦解后,其领导人被打死在巴基斯坦在2003年。[不知道译者自己读得懂这段话么?]
分析家说,威吾尔组织并没有足够的力量去穿透中国当局设立的保安的钢铁防线。北京已经为恼晕部署了超过十万的保安人员。
不过,在北京也有另一类事件发生,一小群示威者在天安门附近与警方发生了冲突。他们是住在天安门广场南面的当地居民,抗议被赶出家门,以便为一个新的购物区腾地方。
警方包围了他们,但没有拘捕人,因为警察深知天安门广场发生任何形式的示威活动都极度敏感。居民们最终被当地居委会的人带离了现场。
纽约时报的报导还说,中国官员还警告在威吾尔人中煽动动乱其他的组织。据官方媒体新华社的报道说,一个国际性的的逊尼派组织在威吾尔人中组织行动,该组织 名叫“希兹伯塔西里尔”(Hizb ut-Tahrir﹐阿拉伯语意思是解放党﹐意为伊斯兰复兴运动),其目标是重新建立一个泛亚洲的伊斯兰帝国。他们组织西部城市和田的抗议活动,有数百人 参加。
在北京当的新的保安措施,包括加紧对穆斯林聚集之处监控。在7月下旬,昆明爆炸事件后,在北京的俄罗斯人聚居区,人们发现警察坐在一座清真寺的对面。在主要的恼晕场馆附近,开有一家辛姜喀什餐厅的老板说,他在7月底关门了,因为政府官员一次又一次地来检查卫生,他说,附近其他几个穆斯林餐厅也都发生了类似的状况。
这位威吾尔业主,要求记者不要报导他的名字,担心以后被当局找他更多的麻烦。
威吾尔人并不是唯一被挑出来找麻烦的人。德庆边巴(Dechen Pemba),是一名生活在北京的东躲族裔的英国女子,据她说,上个月,在没有得到任何警告和解释原因的情况下,她被带到机场,然后驱逐出境。
多维社从网上检索到的消息说,在辛姜地区,据新华社的报导,对13个机场,加强了安全检查措施,新增加了受检查和禁止携带的物品。在那里,某些液体,包括酒精,甚至禁止带上火车。在辛姜首府乌鲁木齐,全市的4,000巴士,每一辆都配有一名安全监察员。
在北京这里,这个城市正处在接近于走向战争状态。部署了超过3.4万名军人和74架飞机,47架直升机和33海军舰艇,以确保安全,恼晕安全保卫指挥中心军队工作部部长田义祥大校说。新华社30日的报道表示,在恼晕会期间,政府将派出多达6,000名保安人员在全市的1.8辆巴士上,并另外有3名保安人员在巴士站和发车总站。
中国政府也已安装了数以万计的监视摄像机在灯柱子上、在网吧和酒吧里,对政府的批评者指出,政府这种措施不仅可以用来追踪和监控潜在的恐怖分子,而且可以监控任何反对一党专政的人士。
西方国家的公司,如IBM,通用电气,霍尼韦尔公司和联合技术公司已经运来了他们的最新的电脑自动分析视频图像设施,从数以千计的摄像机,到可能显示存在威胁的电脑警告装置。
总部设在华盛顿的安全产业协会(Security Industry Association)是一家世界性的保安设施贸易集团,该公司去年的一项研究说,从2001年北京获得恼晕会主办权起,到2008年,中国已花费了65亿美元在北京地区的安全设施上,大部分的开支是为了安装广泛的视频监控系统,恼晕会后将留在原地方不动。
“监察系统是中国为恼晕会部署的,其中包括使用西方技术的关键部件,历来是最全面和最先进的监视系统,”美国的著名智库之一的华盛顿情报研究和分析中心主任毛文杰(James Mulvenon)说,“妥善运用它,它肯定会加强恼晕会的安全,而西方公司也将为此作出贡献。”
但毛文杰也指出,大量的销售也有随之而来的风险,那就是在恼晕结束,恼晕健儿和观众都回家后,西方的先进设备可能将被中国政府用于对持不同政见者的监控。
“长远影响可能就长远来看,正面的作用会减少,”毛文杰说。
“如果以前历届恼晕会的遗产是体育场馆,那么北京恼晕会的遗产将是一个高科技的警察国家。”