2009年12月28日 星期一

[德国之声]刘晓波案引来一致抗议

德语媒体 | 2009.12.28

圣诞节期间,中国政治批评家、中国独立作家协会笔会荣誉主席刘晓波被重判囚禁11年。消息传来,尽管节日期间德国大多数印刷媒体不出版新刊,但各报网络版一致发出了抗议之声。

《日报》的评论把这一判决称为"司法丑剧":"这一切使人极为不安。它应该唤醒所有天真的人,不能相信共产党高级干部做出的保证,说什么党一心要使中国平稳地转变为法制国家。只要认真看一下,就可以看到,目前发生的事情正好相反。一再提出的论点,如所谓'中国太大、太复杂,所以不能承受更多的民权'等理由,不过是自欺欺人而已。与干部们在国外维护中国形象时的说法自相矛盾的是,打压在中国并没有减弱。在许多地方,中国法学专家和民权人士过去几年通过艰难斗争取得的进步正受到威胁或者正在经历倒退。

例如,共产党又把许多没有学过法律的党的战士安插到诸多重要的司法部门。律师只要认真对待工作、代理棘手案件,就会受到压力。过去几年,许多律师失去了执照,受到迫害和干扰,新规定缩小了中国律师处理案件的空间,要突破这些规定,需要很大勇气。

同时,中国政府及不断壮大的民族主义中产阶层发出了越来越强的声音,他们说外国批评中国政治是'干涉内政',但刘晓波不是'内政',他做出努力只不过是要以和平方式使自己国家的执政状况变得更好、更公正。

对他的判决是一项罪行,是那些想巩固权力和地位的共产党领导人犯下的罪行。他们剥夺刘晓波11年的人身自由,因为他写出自己的看法,呼吁进行讨论。所以,他们要以儆效尤。对这种倒退到斯大林主义的做法无论如何都不能美化辩解。"

刘晓波一案,表明中国的独裁建立在践踏人权之上。但西方政治家不敢正面谈这个问题。"这是《世界报》题为"西方应对中国展现骨气"评论的开场白,评论在列举了西方政要和经济界人士在政治上对中国"磕头"的事例后问道 :

"现在应该怎么办?没有中国参与或与中国顶着干,任何国际问题都不能解决。但这绝不意味着,我们应该低声下气地乞求这个国家的当权者。中国也需要伙伴,尤其需要欧盟和美国。与所有独裁国家一样,中国的体制也不稳定,巨大的社会矛盾和少数民族受到不公平对待等问题随时都有可能成为使这一体制崩溃的导火索。

中国老龄化问题日趋严重,环境遭到污染。德国政府和一些政党的基金会应该中止那个骗人的'法制国家对话',即使这样要放弃一些到中国旅行的机会。相反,应加强对中国国内外反对派的联系,因为他们、而不是政治局,代表了中国的未来。我们从自己的历史中应该学到了这样的经验。"

摘译:王羊

责编:叶宣

本文摘自或节译自其它媒体
不代表德国之声观点

#CN4iran

http://www.cn4iran.org/

Iran : le mouvement de contestation à un tournant ?

LEMONDE.FR | 28.12.09 | 11h17 • Mis à jour le 28.12.09 | 12h14

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2009/12/28/iran-le-mouvement-de-contestation-a-un-tournant_1285342_3218.html#ens_id=1190750&xtor=RSS-3208

Un régime "hors de contrôle", "le début d'une nouvelle intifada"… Au lendemain des manifestations ayant dégénéré à Téhéran et fait plusieurs morts, la presse internationale mesure l'ampleur de la contestation des autorités en place et y voit un véritable tournant pour le régime iranien.

Pour l'universitaire Ali Ansari, auteur d'un éditorial dans le quotidien britannique The Independent , le moment est "crucial" : "Cette révolte populaire a des racines bien plus profondes qu'une élection frauduleuse", mais concerne désormais "les droits, la gouvernance et la dignité" du peuple iranien. "Alphabétisée à plus de 90 %, titulaire de 25 millions de comptes Internet et de 50 millions de comptes de téléphonie mobile", la population iranienne est "bien dirigée et coordonnée" pour faire face au gouvernement, souligne-t-il.

Une détermination confirmée par le Wall Street Journal, qui souligne également que les manifestants s'en sont pris pour la première fois au nom du Guide suprême iranien, l'ayatollah Khamenei. Pour le quotidien économique, l'ampleur de la mobilisation rappelle les événements de 1979, qui ont précipité la chute du chah, d'autant plus que, comme le note l'auteur, des sources rapportent que "des représentants de l'ordre refusent d'appliquer l'ordre de tirer sur la foule".

KHAMENEI, "UN NOUVEAU CHAH"

Pour le Guardian, la contestation du pouvoir est passée à un stade supérieur, notamment du fait que les autorités iraniennes ont choisi d'ouvrir le feu sur les manifestants en pleine période de fêtes religieuses. "Le régime compromet sa réputation de gardien des traditions religieuses iraniennes", estime le quotidien britannique. Là encore, le journal relève la détermination croissante des manifestants, qui en plus de répondre aux coups portés par la police et les bassidjis, n'hésitent plus à défiler à visage découvert, ce qui était beaucoup moins le cas lors des manifestations post-électorales de juin dernier.

Pour le site d'actualité dissident Tehran Bureau, l'Iran est en train de connaître les débuts d'une "intifada à l'iranienne", qui rappelle celle des Palestiniens contre Israël en 1987. En choisissant de réprimer des manifestations un jour de fête religieuse, Khamenei porte un coup à la morale du régime.

Ce n'est plus seulement le président Mahmoud Ahmadinejad qui est visé, souligne Steve Clemons pour le The Huffington Post, qui compare Khamenei à "un nouveau chah", qui aurait perdu le soutien des élites. Face à lui, avertit-il, "les Etats-Unis doivent rester très prudents" et ne pas chercher à mener une intervention qui discréditerait le mouvement de contestation.

Difficile pour autant de prévoir la chute du régime à la lumière de ces événements, rappelle le quotidien canadien The Globe and Mail : même si les Iraniens sont conscients des similitudes entre la situation actuelle et celle de 1979, "cela ne signifie pas que l'histoire se répétera, et il est impossible de juger l'ampleur du soutien populaire aux manifestants". En revanche, les violences du week-end annoncent une période trouble, très certainement marquée par "un effort pour écraser la protestation".

Audrey Fournier

Le Monde : Pouvoir et opposition se radicalisent en Iran

LE MONDE | 28.12.09 | 10h41 • Mis à jour le 28.12.09 | 10h47

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2009/12/28/pouvoir-et-opposition-se-radicalisent-en-iran_1285365_3218.html#ens_id=1190750

Retransmises souvent par téléphone portable sur Internet, les images qui ont fait le tour du monde, dimanche 27 décembre, témoignent de la violence de la répression et de la détermination des manifestants qui, en Iran, ont transformé la traditionnelle commémoration religieuse du deuil chiite de l'Achoura en une journée d'affrontements d'une rare ampleur.

On y voit des dizaines de milliers de manifestants dans les rues de Téhéran et de la plupart des grandes villes iraniennes: Chiraz, Ispahan, Qasvin, Tabriz et même Qom, la ville sainte. Des vidéos montrent en direct des heurts sanglants entre la foule et les forces de l'ordre et les miliciens bassidjis, assistés parfois d'hélicoptères ; des motos et des voitures en feu. Toutes évoquent des morts. Les premiers depuis les grandes manifestations qui avaient suivi la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad le 12 juin, et qui s'étaient soldées par une soixantaine de victimes et 4000 arrestations, selon l'opposition.

Cette fois, la police admet cinq morts "accidentelles" et l'arrestation de 300 "hooligans". Les manifestants portent ce bilan à huit ou dix morts, certains par balles, dont trois au moins à Tabriz.

Parmi les victimes figure Ali Moussavi, le neveu de Mir Hossein Moussavi. L'ex-premier ministre, candidat malheureux des réformateurs à la présidentielle de juin, a dénoncé une "fraude massive" et lancé la contestation. Six mois après ce scrutin, en dépit d'une répression sévère, le mouvement perdure.

Ali Moussavi, rapportent des sites réformateurs, dont Jaras, citant entre autres le cinéaste Mohsen Makhmalbaf, proche de la famille, a été tué délibérément. Une voiture le suivait avec cinq hommes à bord, lorsqu'il est sorti de chez lui. L'un d'eux est descendu et a tiré sur M.Moussavi. Selon les mêmes sites, son corps aurait été transporté et gardé à la morgue, la famille priée de rester discrète.

Un assassinat ciblé, sorte d'avertissement au leader de la contestation ? L'information est difficile à confirmer, mais d'autres agressions "ciblées" auraient eu lieu dimanche. A Ispahan, le frère de l'ancien ministre de l'intérieur réformateur, Abdullah Nouri, aurait été frappé devant ses enfants par des miliciens qui l'avaient publiquement menacé auparavant.

De plus, en marge des "hooligans" interpellés, d'autres personnalités critiques du gouvernement ont été emmenées en prison. C'est le cas d'Ibrahim Yazdi, le vieux leader du Mouvement de libération de l'Iran (un parti nationaliste toléré par intermittence), arrêté chez lui à 3 heures du matin dans la nuit de dimanche à lundi, ou encore de Mehdi Arabshahi, le secrétaire de la plus importante organisation d'étudiants, Tahkim Vardat (Consolidation de l'unité), arrêté à Téhéran. De même que les trois plus proches collaborateurs de M. Moussavi.

Enfin, le couvre-feu a été instauré à Najafabad, la ville natale du grand ayatollah dissident Montazeri, figure de proue de la contestation religieuse, dont l'enterrement sous haute surveillance a suscité des manifestations contre le régime la semaine dernière.

Face à ce qui peut sembler une nouvelle aggravation de la répression, des voix se sont élevées pour prévenir une trop grande radicalisation du mouvement contestataire. Dans un appel très remarqué, lundi, Ezatollah Sahabi, le dirigeant d'un groupe de religieux nationalistes, lance un appel à la "modération" pour ne pas faire le jeu du régime : "Attention à ne pas vous précipiter vers la violence. Ils sont prêts, écrit-il en substance, à tuer un million de personnes s'il le faut."

Pourtant, de l'avis de tous les témoins que nous avons pu joindre par téléphone, ce qui ressort des affrontements de dimanche, c'est précisément la radicalisation des manifestants. Leurs slogans très durs visaient non plus M.Ahmadinejad, mais le Guide suprême Ali Khamenei ("Moharram, c'est le mois du sang versé, le guide Khamenei sera renversé").

Le guide était également comparé au calife honni Yazid, responsable de la mort de l'imam Hossein à la bataille de Kerbala, que commémore le deuil de l'Achoura. Une "première".

De plus, dans la rue, sans être vraiment armés, de nombreux manifestants ont érigé des barricades dans certaines avenues de Téhéran, jeté des pierres sur les forces de l'ordre ou encore incendié les motos des voltigeurs bassidji, fer de lance de la répression lors des émeutes dans les rues.

Posté sur l'avenue Azadi (Liberté), au centre de la capitale, Reza, un jeune diplômé iranien, nous a fait part de ses craintes au téléphone : "Il y avait un monde incroyable, je crois que les bassidji ont eu peur cette fois. Les rôles étaient inversés, ça les rendait fous de rage. Avec leurs matraques, ils ont tabassé des femmes et même des vieux. Nous étions révoltés de voir ça. Certains leur ont répondu de façon violente eux aussi, car normalement le jour de l'Achoura, c'est un jour de communion dans le deuil des chiites, un jour d'affliction et de paix sacrée. De voir qu'ils ne respectaient rien, beaucoup de gens qu'on ne voyait pas manifester jusque-là sont venus, outrés. Des gens modestes, mais religieux. Je crois que le mouvement est à présent vraiment populaire."

Et il ajoutait, inquiet : "Mais il faut résister: si on perd le calme et l'équilibre, c'est mauvais. Pour exister, nous devons parier sur la durée et la légalité." Les autorités en place ont, il est vrai, commis des erreurs, de l'avis des analystes iraniens. La première a sans doute été, nous a expliqué l'un d'eux au téléphone, "de n'avoir pas respecté le deuil lors de la mort de l'ayatollah Montazeri. Ses partisans ont été harcelés, ceux qui lui rendaient hommage empêchés parfois de le faire. En cela, le pouvoir a perdu sa “crédibilité” religieuse et populaire".

La seconde erreur, expliquait-il encore, a été, samedi, d'empêcher l'ancien président de la République réformateur, Mohammad Khatami, de prononcer un discours. "M. Khatami avait choisi de s'exprimer à Jamaran, au nord de Téhéran, là où avait vécu l'ayatollah Khomeyni. Un lieu hautement symbolique en ces temps troublés où gouvernement et opposition se disputent l'héritage du fondateur de la République islamique. Mais la police n'a rien respecté. Des gens venus écouter le discours ont été enfermés de force dans la mosquée, les autres priés de se disperser. Cette bataille symbolique aussi a été perdue pour le pouvoir. Certains manifestants criaient “Khomeyni, si tu vivais, tu serais avec nous!”…"

Faut-il s'attendre à un nouveau renforcement de la répression ? "Le cycle manifestation-répression est désormais enclenché. Le gouvernement devra jouer serré dans les prochaines semaines s'il ne veut pas contribuer à faire grandir la contestation, concluait l'analyste. Après le mois de deuil de Moharram vient celui de Safar. Entre-temps, il y a tous les quarante jours la célébration des deuils récents, dont celui de M. Montazeri. D'autres troubles en perspective…"

Marie-Claude Decamps



Au moins huit morts lors des manifestations en Iran

LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 27.12.09 | 11h19 • Mis à jour le 28.12.09 | 10h45

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2009/12/27/plusieurs-morts-au-cours-des-manifestations-a-teheran_1285283_3218.html#ens_id=1190750

Au moins huit personnes ont été tuées, dimanche 27 décembre en Iran, lors des affrontements les plus violents depuis ceux qui ont suivi la réélection de Mahmoud Ahmadinejad au mois de juin.

Affrontements sanglants. Se référant à des informations du Conseil suprême de la sécurité nationale, la télévision officielle en langue anglaise Press TV, dans un bandeau, dresse lundi un bilan de huit morts. Le mouvement réformateur évoque aussi huit tués, quatre à Téhéran et quatre à Tabriz, dans le nord-ouest du pays. La télévision d'Etat iranienne, citant le ministère des renseignements, évoque pour sa part plus de quinze personnes tuées lors des émeutes de dimanche à Téhéran, citant le ministère des renseignements. Selon le dernier bilan de l'opposition, 300 personne auraient aussi été arrêtées et il y aurait des dizaines de blessés.

Selon certains témoignages, Ali Moussavi, neveu de Mir Hossein Moussavi, ancien candidat à la présidentielle face à l'actuel président, Mahmoud Ahmadinejad, figure parmi les victimes. L'ancien ministre des affaires étrangères Ibrahim Yazdi, chef du Mouvement de libération de l'Iran (MLI, opposition libérale), a été arrêté dans la nuit de dimanche à lundi à son domicile par les services de sécurité, a indiqué, lundi 28 décembre, le site Internet d'opposition Rahesabz.

Des manifestants déterminés. En tout, ce sont des dizaines de milliers de personnes qui ont envahi les rues iraniennes, profitant de l'affluence liée aux nombreuses cérémonies de l'Achoura, journée de deuil religieux commémorant le martyre de l'imam Hossein, figure centrale du chiisme. Les manifestations se sont déroulées dans la capitale Téhéran, mais aussi dans la ville sainte de Qom, à Ispahan, à Najafabad, à Arak ou à Tabriz.

Toujours selon les témoignages, des véhicules et motos de police ont été incendiés par les manifestants, qui scandaient "mort au dictateur" ; plusieurs policiers auraient également été blessés. Les médias d'opposition ont également indiqué que des policiers se seraient rangés du côté des opposants, refusant de leur tirer dessus.

Comme ce fut le cas dans les semaines qui ont suivi la réélection contestée de Mahmoud Ahmadinejad, les médias officiels ont accusé la "presse étrangère" d'être à l'origine de ces mouvements de colère contre le président réélu. L'agence de presse Fars précise que des groupes de "vandales" ont endommagé des bâtiments publics et privés et "manqué de respect" à la fête sainte de l'Achoura.

Sur un site Web d'opposition, Mehdi Karroubi, candidat réformateur à la présidentielle du mois de juin, a estimé que "le système au pouvoir a fait verser le sang du peuple le jour de l'Achoura, et a envoyé contre le peuple un groupe d'individus sauvages".

Condamnations internationales. Dans un communiqué, le ministère des affaires étrangères français a condamné "les arrestations arbitraires et les violences commises contre de simples manifestants". Le Quai d'Orsay appelle également à une "solution politique face à la persistance des mouvements populaires et à l'aggravation de la répression". La Maison Blanche a également "fermement condamné la répression violente et injuste de civils cherchant à exercer leurs droits universels en Iran". "Les forces de sécurité ont une nouvelle fois eu recours à l'intimidation et à la violence contre les citoyens de l'Iran" qui "méritent de pouvoir faire entendre leur voix", souligne quant à lui le chef de la diplomatie canadienne, Lawrence Cannon.

伊朗人民苦学中文 用PUFF翻墙



RFI:路透社:中方交付赎金救出“德新海”轮全体船员

发表日期 27/12/2009 更新日期 27/12/2009 22:58 TU

据中国船东协会接“德新海”轮船长报告,“德新海”轮上25名船员于北京时间2009年12月28日02时33分安全获救。目前正在中国海军护航舰艇保护下驶往安全海域。中国外交部发言人姜瑜28日证实了索马里海盗劫持的货轮上25名船员获救的消息,但姜瑜只字未提交赎金的事。

法新社周日发自北京的报道提到,中方支付了三百五十万美元的赎金。

而据路透社报道,一名自称“哈桑”的索马里海盗在被劫持的中国“德新海”号运煤船上用电话告知路透社:一架直升机将4百万美元的赎金投到了中国“德新海”号轮船的甲板上。“哈桑”说,准备在几个小时内开启“德新海号”中国船。他说:“所有中国船员都很安全。虽然几天以后才会获释,但中国船员现在都很高兴。”

海盗威胁要杀害人质

“德新海”轮船于2009年10月19日在印度洋被索马里海盗劫持,船上有25名中国船员;船上运载着7万6千吨的煤炭。中国曾派出三只战舰试图营救中国船员。

针对中国的救援行动,海盗团伙成员哈桑昨天从索马里首都摩加迪沙以北的哈拉代雷港通过电话告诉路透社记者:“我们要告诉中国的是,不要采取任何救援行动……如果他们想要尝试,我们将要杀死所有船员……我们要让他们改变任何试图救援的想法,否则他们就会后悔。我们知道他们打算干什么。”面对10月和11月海盗曾两次发出要杀死人质的威胁,中方采取了另一种营救方式。